28/03/2009
Corto au dessert
CORTO AU DESSERT
Au paradis des ivresses diaphanes,
Là où l'indolence lutine l'infini
Et où le parfum fané des femmes
Constitue une mystique tactique de repli,
Il m'arrive de dériver la bouche béante
Et les mains comme amoureusement attendries
En oubliant les paradoxes de cette fiente
Qui fut de tout temps ma plus tendre amie.
Et les fulgurances convenues
Se contentent d'abreuver alors
Les parasites schismes dissolus
Faisant rêver à ces poussières d'or
Qui au ponant formatés des déserts
De ces savoirs sanctifiés en architectures
Offrent à l'Homme immobile une Lumière
Se lascivant bien trop vite en parure.
Qu'adviendra-t-il de nos passibles mémoires
Lorsqu'aux lavis édictés des cieux bafoués
L'on prétendra que nous recherchions la gloire
Dans les contreforts acidulés de la modernité?
Entre nous, je m'en total contrefous
Car à mon coeur rien n'est plus doux
Que le mantra symphonique de la mer
Qui, à mes pieds, ne cesse de murmurer: "........"
el djim
08:22 Écrit par jim dans Général | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
Ne cesse de murmurer...
Il est magique ton paradis des ivresses diaphanes..
Écrit par : lalou | 06/04/2009
Répondre à ce commentairece poéme est génial
Écrit par : chuchuro | 23/06/2009
Répondre à ce commentaire... il est juste mon reflet dans l'eau entre les laisses de marées.
mais merci quand même.:)
Écrit par : jim | 23/06/2009
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